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Ministre de la Culture - Michel Onfray

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Ministre de la Culture - Michel Onfray Empty Ministre de la Culture - Michel Onfray

Message par Sylvain Baron Dim 20 Sep - 18:31

Ministre de la Culture - Michel Onfray Michel10

Présentation wikipédia :

Michel Onfray est un philosophe français, né le 1er janvier 1959 à Argentan (Orne), qui défend une vision du monde hédoniste, épicurienne et athée. Sa pensée est principalement influencée par des philosophes tels que Nietzsche et Épicure, par l'école cynique, par le matérialisme français et par l'anarchisme proudhonien.

Né d'un père ouvrier agricole et d’une mère femme de ménage Michel Onfray est « pris en charge » de 10 à 14 ans dans un pensionnat catholique à Giel dans l'Orne qui fait office d'orphelinat et qu'il décrit comme un lieu de souffrance — « Je fus l'habitant de cette fournaise vicieuse » — dans la préface d'un de ses ouvrages, La Puissance d’exister et, également, de manière courte dans la préface de son Crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne.

Il fait la connaissance de Pierre Billaud, qui tient un salon de coiffure et est un militant local d'Amnesty International ; il lui parle pour la première fois de l'Holocauste, dont il est rescapé.

En 1979, il devient stagiaire journaliste à la rédaction d'Argentan d'Ouest-France pour financer ses études. Il y reste jusqu'en 1982.

Élève entre autres de Jerphagnon, il soutient en 1986, à l'âge de 27 ans, une thèse de troisième cycle, intitulée « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » sous la direction de Simone Goyard-Fabre, au centre de philosophie politique et juridique de l'université de Caen13.

En 1987, à 28 ans, il frôle la mort lors d'un infarctus. Quelques années plus tard, il contracte une infection en Mauritanie qui provoque un AVC qui l'empêche d'écrire et provoque un nouvel accident cardiaque quelques jours plus tard (syndrome de tako-tsubo)14.

En 1989, par l'intermédiaire de Jean-Paul Enthoven, son deuxième livre Le Ventre des Philosophes est publié chez Grasset dans la collection « Figures » que dirige Bernard-Henri Lévy. Il obtient en 1993 le Prix Médicis essai pour La Sculpture de soi. La morale esthétique. En 1991, il intègre le comité de rédaction de La Règle du jeu, la revue que vient de créer Bernard-Henri Lévy dans laquelle il publiera six articles. Il quitte celle-ci en 1998 alors qu'elle change de formule. Il affirmera n'être « allé que deux fois » au comité de rédaction et ne pas s'y être senti « du tout à [sa] place ». Plus globalement, il estime s'être « fait instrumentaliser par Grasset » et avoir été traité « comme un fantassin de l’équipe BHL », avouant n’être « pas fier » de cet épisode.

Enseignant

Michel Onfray enseigne la philosophie dans les classes terminales du lycée technique privé catholique Sainte-Ursule de Caen de 1983 à 2002. Il critique l’enseignement de la philosophie tel qu’il est dispensé par l' Éducation nationale, qu’il juge limité à la transmission d'une histoire de la philosophie officielle et conforme à l'ordre social, plutôt que de se donner pour but d’apprendre à philosopher, vision contestée par de nombreux enseignants en exercice dans le secondaire. Il est aussi excédé par la dimension administrative et « policière » de sa profession (faire l'appel, noter les élèves). Il démissionne en 2002 de Sainte-Ursule pour créer l’université populaire de Caen. Il en écrit le manifeste en 2004 : La Communauté philosophique.

Université populaire de Caen

Pour donner une suite au choc du « 21 avril » 2002 (Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l'élection présidentielle française), Onfray cherche à répondre à ce qu'il qualifie de nécessité d'éducation collective, qu'il veut libertaire et gratuite, à travers la création d'une université populaire. Faisant le choix délibéré de la province, il l'implante à Caen, dans sa région d'origine, où il organise chaque année le séminaire de philosophie hédoniste, qui constitue le corps de son projet de contre-histoire de la philosophie.

S'opposant à l'enseignement universitaire traditionnel et institutionnel de la discipline, il en affirme le caractère peu philosophique et essentiellement historique au fil de ses conférences. L'essentiel des reproches qu'il adresse aux philosophes institutionnels tient au fait que ceux-ci ne liraient pas les textes dont ils parlent et se contenteraient de faire des synthèses de publications antérieures, en citant des erreurs factuelles, de date par exemple, reprises d'article en article ou de manuel en manuel. Ce faisant, Onfray propose un enseignement renouvelé passant par la lecture des auteurs plutôt que par ce qu’on en a dit.

Ses cours de philosophie (la « Contre-histoire de la philosophie ») sont diffusés chaque été sur la radio France Culture.

L'université est organisée par l'association loi de 1901 Diogène & Co, qui n'a aucun adhérent. Son bureau est constitué de Micheline Hervieu, ancienne libraire d'Argentan, et de François Doubin, ancien ministre radical de gauche sous François Mitterrand et ancien maire d'Argentan. Son budget est d'environ 80 000 euros par an, provenant uniquement de subventions publiques jusqu'au début des années 2010. Le Conseil régional de Basse-Normandie ayant demandé à l'association de disposer de ressources propres, celle-ci a développé les ventes de produits dérivés. D'après Nicolas Chevassus-Au-Louis, cette association « ne joue aucun rôle dans le fonctionnement de l’association. De fait, seul Michel Onfray et ce qu’il appelle « sa garde rapprochée » formée de vieux amis normands, dirigent l’université populaire de Caen (en particulier dans le choix, par cooptation, des nouveaux enseignants), hors de toute procédure formalisée ».

Le succès de l'université populaire conduit Michel Onfray à augmenter sensiblement ses passages dans les émissions des radios et télévisions, passant d'une vingtaine d'apparitions par an au mieux avant 2002, à une apparition minimum par semaine depuis.

Michel Onfray a également lancé en 2006 l’université populaire du goût (UPG) à Argentan, avec pour objectif initial de proposer une éducation à la gastronomie. Après 2012 et un conflit entre Michel Onfray et certains de ses collaborateurs, l'UPG devient finalement « une succession d’événements-spectacles, bien éloignés de l’esprit originel » selon Nicolas Chevassus-Au-Louis. Elle s'est également délocalisée à Chambois, village natal de Michel Onfray.

Conceptions philosophiques

Michel Onfray est de ceux qui estiment qu'il n’est de philosophie sans le bénéfice de la sociologie, des sciences et sciences humaines, dont la psychanalyse : « Un philosophe pense en fonction des outils de savoir dont il dispose, sinon il pense en dehors de la réalité. »

Ses écrits traitent de l'hédonisme, des sens, de l'athéisme. Le philosophe s'inscrit dans la lignée des penseurs grecs célébrant l'autonomie de pensée et de vie. Tout en prônant un athéisme sans concession, il considère que les religions sont indéfendables tant elles sont outils de domination et de coupure avec la réalité.

Michel Onfray se revendique d'une lignée d'intellectuels proches du courant libertaire parmi lesquels les philosophes cyniques (Diogène de Sinope), cyrénaïques (Aristippe de Cyrène) mais aussi d'une sensibilité transversale de toute l'histoire de la philosophie (les Frères du Libre-Esprit, les penseurs libertins, l’École de Francfort, etc.).

Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)21.

Chroniqueur et éditeur

Michel Onfray tenait une chronique dans l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo créé par le dessinateur Siné et publié de 2008 à 2010. En revanche sa signature ne paraît plus dans Siné Mensuel, qui a pris la suite de l'hebdomadaire en septembre 2011.

Il dirige la collection La Grande Raison aux éditions Grasset–Mollat.

Philosophie

La Lutte de Jacob avec l'Ange d'Eugène Delacroix, illustrant la couverture du Traité d'athéologie.
Michel Onfray se réclame notamment de l'héritage intellectuel de philosophes comme Nietzsche, La Mettrie, Aristippe de Cyrène. Ces trois penseurs ont en commun, dans une certaine mesure, d'inviter à une ascèse hédoniste.

Michel Onfray emprunte à la pensée nietzschéenne sa vision de l'Occident, de la morale et sa critique essentielle du christianisme. D'Aristippe de Cyrène, il retient le grand oui à la vie, l'hédonisme dynamique, la pulsion exacerbée, et la sagesse tragique des philosophes de Cyrène (ainsi que l'athéisme de certains, faisant fonctionner à plein régime l'arithmétique des plaisirs : un plaisir est mauvais s'il est suivi d'un déplaisir plus important, ou d'un trouble). Michel Onfray se réclame également du postanarchisme.

Il propose une pensée résolument matérialiste dont il fait l’éloge et la présentation dans différents domaines qui l’intéressent particulièrement : éthique et politique, usage ludique du corps, rapports amoureux, esthétique, etc., le tout étant regroupé sous la rubrique de la philosophie existentielle. Pour le philosophe, la probité et la connaissance du monde sont des clés incontournables :

« Il faut partir du réel et construire avec celui-ci. » Il travaille à la déconstruction des mythes guidés par la « pulsion de mort », c’est-à-dire le refus du monde et de l’existence au profit des chimères et des contes. C'est avec le bâton du cynique qu'il dénude les chimères qui le font déboucher sur un « athéisme radical et militant. »

Michel Onfray propose une pratique existentielle de l'hédonisme. Il a pour ambition de rapprocher son lecteur du monde de la culture des arts et du savoir. L’objectif de ce rapprochement est l’épanouissement, le plaisir, et une harmonisation ou une réconciliation du rapport à soi, à autrui, et au monde. Le disciple de Dionysos qu’est l'hédoniste selon Onfray, prend conscience des formes d’aliénations et de douleurs qui le menacent. Onfray les impute principalement aux religions et aux dogmes politiques et économiques. C'est pour cela qu’il replace l’individu au centre de son existence en l’invitant à « penser en homme d'action et agir en homme de pensée » (Georges Sorel) : « principe d’une éthique solaire et souveraine ». Il aborde dans Théorie du corps amoureux : Pour une érotique solaire la question de la sexualité et tente de réactualiser le libertin : il y critique les philosophies qui font l'éloge d'un amour désincarné au détriment du plaisir du corps (Platon, par exemple).

Pour Michel Onfray, l'amour doit se construire de manière immanente, dans l'en deçà, ici et maintenant ; il veut le paradis sur terre, et pas au-delà, pas ailleurs. Il se construit au quotidien grâce à une infatigable « sculpture de soi » qui nécessite des choix dans tous les domaines : philosophique bien sûr, mais aussi esthétique, politique, gastronomique, etc.

Prônant un athéisme argumenté et militant, il décortique au cours de ses conférences à l’université populaire de Caen la manière dont ce qu'il appelle l’idéalisme ascétique platonicien, néo-platonicien, puis chrétien, et enfin allemand, influencent toujours notre manière de penser et de concevoir le monde, donc notre manière de vivre (l'épistèmê judéo-chrétienne : dixit Michel Foucault). De cette « contre-histoire de la philosophie », Michel Onfray tire des enseignements, des idées, des pensées, propres à permettre la fabrication d’une vie quotidienne jubilatoire.

Retrouvez des extraits de ses conférences sur le lien suivant :

http://michel-onfray.over-blog.com/article-michel-onfray-le-post-anarchisme-explique-a-ma-grand-mere-2009-2010-98454989.html
Sylvain Baron
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