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Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti

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Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti Empty Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti

Message par Sylvain Baron Ven 5 Fév - 20:00

Né le 20 avril 1961 (54 ans)

Nationalité Française, Italienne


Avocat pénaliste

Éric Dupond-Moretti, né le 20 avril 1961 à Maubeuge, est un avocat pénaliste français, réputé pour le nombre record d'acquittements qu'il a obtenus sur le territoire français.
Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti Riom-affaire-viols-et-agressions-dupond-moretti_1297641

Jeunesse et études

Issu d'une famille modeste, Éric Dupond est le fils unique de Jean-Pierre Dupond, ouvrier métallurgiste originaire de l'Avesnois et d'Elena Moretti, femme de ménage d’origine italienne. Ses grands-parents paternels, Achille et Louise, sont également ouvriers. Son père meurt d'un cancer quand il a 4 ans. Orphelin de père comme plusieurs grands pénalistes (Robert Badinter, Georges Kiejman, Hervé Temime), son enfance est marquée par ce sentiment d'injustice. Il fait ses études secondaires au lycée catholique Notre-Dame, à Valenciennes, où il obtient son baccalauréat.

Sa vocation d'avocat puise ses origines dans une histoire familiale, son grand-père maternel, immigré italien, retrouvé mort en 1957 dans des conditions suspectes, le long d'une voie ferrée, sans qu'aucune enquête judiciaire soit lancée. Mais le véritable déclic a lieu à 15 ans en 1976 lorsqu'il entend à la radio l'annonce de l'exécution de Christian Ranucci. Alors que sa mère est devenue femme de ménage, il effectue plusieurs petits boulots pour financer ses études : fossoyeur, maçon, ouvrier à la chaîne, déchargeur de sacs de sable, serveur dans des boîtes de nuit ou de restaurant, pion. À l'issue de médiocres études de droit, il est reçu en fin de classement au barreau de Lille mais lauréat ex aequo du concours d'éloquence du stage.

Carrière professionnelle

Après avoir prêté serment comme avocat le 11 décembre 1984 à Douai, il s'inscrit au Barreau de Lille. Engagé dans un cabinet lillois après avoir vainement tenté d'intégrer plusieurs cabinets d'avocats réputés, il commence sa carrière dans les Prud'hommes puis dans les commissions d'office avec pour mentors les avocats lillois Jean Descamps et le toulousain Alain Furbury dont il porte aujourd'hui la robe.

Lors de sa première affaire, des pièces qui lui sont destinées sont envoyées à un confrère nommé également Dupond, si bien qu'il décide de rajouter le nom Moretti à son patronyme paternel, rendant ainsi hommage à sa mère.

Il obtient son premier acquittement le 27 mars 19879.

En 1993, il se dit victime d'un « coup fourré » de la part du procureur José Thorel qui aurait tenté de le faire tomber dans un dossier de stupéfiants, des traces de cocaïne ayant été retrouvées dans sa berline. Il connaît alors une perquisition et une garde à vue qui auraient pu mettre fin à sa carrière.

Pour ses résultats, il est surnommé « Acquittator » dans les prétoires. Selon M, le magazine du Monde, il feint de ne pas compter ses victoires mais il a fêté entre amis, quelques mois avant la parution de l'article que lui a consacré le magazine le 28 avril 2012, le centième acquittement obtenu devant une cour d'assises. Ses victoires lui valent aussi le surnom d'« Ogre du Nord ». Son aversion contre une certaine magistrature, « institution de faux-culs, petit monde de l'entre-soi et de l'irresponsabilité » et le rapport de force qu'il engage avec les magistrats lors des procès font que certains d'entre eux voient en lui un « terroriste des prétoires ».

Selon ses propres dires, le surnom que l'on lui donne était initialement « Acquittador », qui était une référence à sa passion pour la tauromachie. Pris comme un hommage, il soulignait sa façon fougueuse, parfois violente, mais toujours très pertinente de plaider. Prononcé une fois par l'un de ses collègues ce surnom fut repris en « Acquittator » par un journaliste présent au moment des faits, surnom qu'il ne déteste pas même s'il fait désormais mine de protester à chaque fois qu'on l'appelle ainsi.

En 2013, il refuse l'Ordre national de la légion d'honneur. Il joue son propre rôle dans le film Les Salauds de Claire Denis. La même année débute la série télévisée Vaugand dont les auteurs se sont inspirés de l'avocat pour camper le héros, « un homme de loi, entre grande gueule et ours mal léché ».

Engagement politique

Il a présidé le comité de soutien à Martine Aubry, pour les élections municipales de mars 2008 à Lille16. Il signe également une tribune en sa faveur dans Libération avant les primaires socialistes de 201117. Il lui prédit alors : « vous serez réélue, la souveraineté populaire est raisonnable. »18.

Principales plaidoiries

En 1990, il a permis l'acquittement de Jean-Pierre Deulin, accusé en 1987 du meurtre de sa femme, qui s'était en réalité suicidée.
En 1993, lors de l'affaire VA-OM, il défend Jacques Glassmann.
En octobre 2001, il défend Omar Zemmiri lors du procès des membres du Gang de Roubaix. Zemmiri sera condamné à 28 ans de prison ferme.
En juillet 2004, parmi ces acquittements, figure celui de la « boulangère » Roselyne Godard, lors du premier procès d’Outreau, devant la Cour d'assises de Saint Omer (Pas de Calais), cette affaire le faisant accéder à une notoriété nationale19.
En février 2006, il obtient l'acquittement de Jean Castela, considéré comme le commanditaire de l'assassinat du préfet Claude Érignac, condamné à trente ans de réclusion criminelle en première instance9.
En mai 2006, il parvient à obtenir en appel, à la surprise générale[réf. nécessaire], l'acquittement de Michel Pinneteau. Celui-ci avait été préalablement condamné en 2004 à 30 ans de prison dans l'affaire dite « des corps sans têtes de l'Esteron »20.
En 2009, il fait partie de l'équipe de cinq avocats chargés d'assurer la défense de Jérôme Kerviel. C'est également lui qui devait assurer la défense de Jean-Pierre Treiber lors de son procès (prévu en avril 2010) avant le suicide de ce dernier le 20 février 2010.
En 2010, il plaide pour Jacques Viguier : il obtient son acquittement lors du procès en appel devant la cour d'assises du Tarn, le 20 mars 201021.
En février 2011, il rejoint les rangs de la défense d'Yvan Colonna, rejugé à partir du 2 mai 2011.
Le 24 juin 2011, il obtient l’acquittement de Loïc Sécher qui a déjà passé neuf années en prison, à la suite d'une condamnation pour viol à seize ans de prison. Dupond-Moretti plaide lors du procès en appel et affirme que cette affaire Sécher était un « fiasco dû à la dictature de l'émotion »22.
En octobre 2012, il assure la défense de Nikola Karabatic dans une affaire d'escroquerie.
En juin 2013, il assure la défense de Bernard Tapie et plus précisément « juridiquement et médiatiquement » les sociétés de son groupe des « attaques et mensonges » dans le cadre de l'enquête sur l'arbitrage dans son conflit avec le Crédit lyonnais.
Lors du troisième procès du docteur Jean-Louis Muller, devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle, il obtient son acquittement, le 31 octobre 201323. Le docteur Muller, qui a toujours clamé que son épouse s'était suicidée à leur domicile d'Ingwiller, en 1999, avait précédemment été condamné à deux reprises pour « meurtre » à vingt ans de réclusion criminelle, d'abord en 2008, par la Cour d'assises du Bas-Rhin, puis en 2010, en appel, par la Cour d'assises du Haut-Rhin, l'arrêt de la Cour d'appel ayant été annulé en 2011 par la Cour de cassation

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Sylvain Baron
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